Toujours optimiste, je compte sur un étirement du peloton après le passage de la première bouée, et ainsi avoir plus d’espace entre les nageurs. Mais nous voilà tous en train d’encaisser les vagues de côté. Nous sommes donc à présent tous jetés les uns contre les autres par la gauche. Il m’était à nouveau impossible d’installer ma nage comme je me l’étais imaginé.
J’arrive un peu mieux à respirer, mais de manière incontrôlable. Je m’entends pousser des cris de panique dans l’eau et régulièrement j’écarte la combinaison de mon torse en espérant pouvoir mieux respirer. Puis, je m’aperçois que je n’actionne pas mes jambes pour la propulsion (juste pour l’équilibre), raison pour laquelle mon bassin était si profond dans l’eau, avec l’impression de nager à la verticale. J’essaie d’y remédier, mais je suis assez marqué par mes premiers efforts et rien n’y fait, je ne parviens pas à reprendre la main sur ma nage… J’ai l’impression de faire atterrir un avion avec les moteurs 1 et 2 en feu et sans carburant.
Commentaires (0)